A la découverte du Château d'Ollières

Le Château d’Ollières ? C’est un lieu plein de charme et pittoresque. Un domaine hors des sentiers battus. Un vignoble niché entre la Sainte Victoire, montagne chère à Cézanne, et la Sainte-Baume, l’ermitage de Marie-Madeleine.

Pour le rejoindre, il faut quitter l’ex-Nationale 7, entre Aix et Saint-Maximin, et flâner alors quelques kilomètres dans la campagne provençale. Un dernier tournant et le voilà, perché au-dessus du village dont il porte le nom. Quand, au début des années 2000, il visite cette belle propriété pour la première fois, Hubert Rouy pressent immédiatement son potentiel.

Ce ne sont pas tant les vieux murs chargés d’histoire qui provoque alors son coup de cœur, mais la nature qui les entoure. Il sait instinctivement qu’il tient la matière à faire de grands vins. Il y a du travail, c’est certain. Le vignoble est moribond. Il faudra arracher, planter, palisser. Mais ce ne sera pas peine perdue. Non, le terroir est si beau…

Un sol pauvre pour un vin riche

 Il y a d’abord la terre… Le relief est favorable à la viticulture avec des coteaux bien exposés. Leurs pentes accélèrent l’écoulement des eaux de pluie.

Or, il faut le savoir : contrairement aux millions de touristes qui viennent en Provence, la vigne n’apprécie que très modérément d’être “pied dans l’eau” ! Les sols argilo-calcaires sont pauvres en matières organiques et en eau. Tant mieux !

La vigne n’en enfouira ses racines que plus profondément dans le sous-sol, allant chercher ainsi des oligo-éléments qui, plus tard, influenceront la complexité du vin.

Il y a ensuite le climat… Le vent joue ici un rôle non négligeable. On pense bien sûr au fameux mistral, l’un des meilleurs alliés contre la maladie dont un vigneron puisse rêver.

Et puis, il y a les températures. Elles sont particulièrement basses l’hiver. Le froid assainit ainsi naturellement les ceps et les débarrasse de nombre de parasites. L’été, si le thermomètre grimpe à des niveaux records en pleine journée, il plonge dès le coucher du soleil. On enregistre jusqu’à une dizaine de degrés de différence au cœur de la nuit.

Cette amplitude thermique permet un mûrissement lent et régulier des différents cépages et favorise ainsi un parfait équilibre entre le sucre et l’acidité, entre les tannins et le fruit.

Le respect du terroir

La Nature peut beaucoup, mais elle ne peut pas tout.

Charles Rouy, directeur du domaine, le sait bien et a donc mis en place des méthodes de culture très rigoureuses pour tirer le meilleur parti de son vignoble.

Ainsi, pendant l’hiver, les vignes sont taillées très courtes pour limiter les rendements et obtenir alors de belles concentrations d’arômes. La terre est travaillée avec un maximum de naturel, selon les préceptes de l’agriculture raisonnée.

Les traitements sont limités, le soleil et le vent étant les meilleurs des remèdes. Les sols sont enrichis avec des engrais organiques. Le terroir ne s’en exprime que mieux.

Enfin, une grande partie des vignes sont palissées à 1,8 mètre de haut. Cela a pour but d’augmenter la surface foliaire exposée pour obtenir une qualité de vendange exceptionnelle avec des raisins riches et sains.

Les vins du Château d’Ollières 

• O de Cézanne IGP Var (vin rosé, contenance : 75 cl et magnum)
• Château d’Ollières - Bib les Fées Rosés IGP Var (vin rosé, contenance : 5 litres)
• Château d’Ollières classique IGP Coteaux Varois (vin rosé, contenance : 75 cl ou magnum)
• Château d’Ollières classique IGP Coteaux Varois (vin rouge, contenance : 75 cl )
• Château d’Ollières Prestige (vin rosé, contenance : 75 cl ou magnum)